Voici une chanson… érotique dédiée à L. qui se reconnaîtra. Le texte puis la chanson à écouter…
Le texte
Personne n’imagine, lorsque tu me retrouves, Aux heures les plus livides, ou dans ce creux du jour, Poussant le grand portail, tu traverses la cour Entre dans la maison, svelte à pas de velours On dirait un félin, glissant dans la maison Ta silhouette agile, rapide se faufile Vers le grand canapé où je dis ton prénom Tu te hisses vers moi, déjà mon cœur jubile Ton sourire s’empare de ma bouche encore close Tes yeux résolus plongent jusqu’au creux de mes reins Espiègle ta langue vient, voici déjà qu’elle ose Mélanger nos salives et se cherchent nos mains, Nos vingt doigts se retrouvent, ils étaient impatients Et nous montons ensemble dans la belle allégresse J’entends sourdre déjà ces si doux battements Ton souffle dans mon cou, se fait tendre promesse Voici que tu m’entraînes vers la chambre si calme C’est ce grand lac immense où nous allons nager Tu t’élances, je glisse, tu pousses un coup de palme Et nous plongeons plus loin dans cette douce apnée Tout ce qui se mélange, tout ce qui nous subjugue Tout ce qui nous transporte et ce qui nous révèle Je succombe à vos charmes, ô délicieux succube Je vois que vous aimez quand je déploie vos ailes Et nous voguons ensemble dans cet espace étrange Où les parfums se mêlent aux couleurs d’aquarelle Nous sommes si légers et ton sourire d’ange M’entraîne dans cette joie et jusqu’au fond du ciel Où sommes-nous ici, s’explore un continent Il se déchiffre à l’alphabet que nous créons Cet amour improbable devient notre roman Tu me dis, je te dis et voici nos prénoms Quand sur la plage, la mer nous aura rejetés Épuisés, essoufflés, dans ce désordre radieux Nous parlerons du monde et la complicité Nos nudités offertes, encore encore tes yeux ! Puis les horloges sombres auront sonné dehors Furtivement tes gestes cherchant un vêtement Voici déjà que l’ombre, aura masqué ton corps Ai-je rêvé, tu es parti subitement ? Et je respire alors tes effluves doucement ….