aux grandes marées
d’été,
les marais
inondés
je t’ai perdu
dans les fondrières
que l’eau
efface mon orgueil sous le soleil
la vague
me tire et me mène
chevilles ensablées
aux grandes marées
j’ai le coeur
lavé
un jour
je comprendrai l’attraction,
le flux et le reflux
marées de vives eaux
perte et renouveau
à l’orée des grands fleuves
se posent les oiseaux
ton visage
me reste caché
Lune
magnétique et sombre
aux grandes marées
je suis
déboussolé
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