aux grandes marées d'été, les marais inondés je t'ai perdu dans les fondrières que l'eau efface mon orgueil sous le soleil la vague me tire et me mène chevilles ensablées aux grandes marées j'ai le cœur lavé un jour je comprendrai l'attraction, le flux et le reflux marées de vives eaux perte et renouveau à l'orée des grands fleuves se posent les oiseaux ton visage me reste caché Lune magnétique et sombre aux grandes marées je suis déboussolé
©Vincent Breton – 2009