Mais qui suis-je ?
Bon, ça c’est la question métaphysique que chacune et chacun se pose le matin devant son miroir…
Si vous tapez mon prénom et mon nom dans les internets vous aller trouver des tas de Vincent Breton : un général, un ingénieur, un photographe, un comédien, un chercheur… Il en est même qui partagent avec moi des passions communes…
Y a des Vincent Breton en France mais des tas au Québec…
Les Vincent Breton sont nombreux et en plus j’ai l’impression d’avoir vécu plusieurs vies en divers lieux : maitre d’école, formateur, inspecteur… On m’a trouvé à Paris, dans les Alpes de Haute Provence, le Finistère, les Hautes-Alpes ou le Morbihan et me voici à présent… en Aveyron !
Retraité ? Hum, maniez ce terme avec prudence. Disons qu’après avoir travaillé pour la patrie, je travaille librement… À quoi ? à être heureux si possible en écrivant, explorant, goutant la vie et le présent. Je continue d’apprendre et à ma façon de transmettre… mais je ne jouerai pas « les influenceurs » ou les coachs. Je témoigne, j’essaie, j’invente, je partage. L’idée est de m’affirmer, c’est à dire d’être moi-même avec mes valeurs… sans dogme ni doxa, sans compétition ni opposition à autrui… plus j’avance, plus je crois à la « révolution par le bas », par soi même. « Sois ce que tu voudrais que les autres soient. » Non pas « exemplaire » mais « en chemin »… et pour ce faire la poésie, ce souffle vital, m’éclaire…

Origines
Je suis né le 3 décembre 1961 à Paris à 0h40. Il pleuvait. Il se dit que la première femme qui me vit nu fut une nonne.
J’ai été élevé par ma mère, une femme libre ; non conventionnelle, qui m’enseigna de façon concrète le respect des différences, le féminisme, le pacifisme, le refus de la violence, l’indépendance d’esprit. Je lui dois le gout des livres et de la chanson !
Ma vie personnelle ou professionnelle m’a donné l’occasion de changer souvent de lieu de vie. Je n’ai pas vraiment de « racines ».
J’ai habité dans 24 maisons successives et j’ai vécu aux quatre coins du pays. J’ai fait toutes sortes de rencontres dans différents milieux. J’ai toujours aimé découvrir, apprendre mais aussi partager.
Je n’ai pas l’âme « propriétaire » n’aimant posséder ni les personnes, ni les objets. Je n’ai pas l’esprit de compétition lui préférant celui de coopération. Je suis très indépendant de nature, jaloux de ma liberté. Je suis respectueux d’autrui et du « vivre ensemble » mais peu enclin à faire les choses par convention. Je n’ai pas l’esprit de chapelle et les étiquettes collent mal à ma peau !
Métiers
J’ai passé mon premier concours à 17 ans. J’ai exercé de nombreuses fonctions dans différentes régions (ou académies) : instituteur, professeur des écoles (il fallait passer un nouveau concours) animateur pédagogique, maître-formateur, conseiller pédagogique, inspecteur du premier degré (dernier concours…).
J’ai eu la chance d’exercer dans des environnements très divers, parfois défavorisés.
Comme inspecteur, on m’a souvent confié des missions dans le domaine du numérique éducatif.
J’ai également un temps, travaillé auprès d’une mutuelle d’enseignants comme directeur adjoint d’une section mutualiste.
J’ai pris ma retraite en septembre 2020 en anticipant quelque peu mon départ compte tenu de la politique délétère menée par un ministre de sinistre mémoire… J’ai fait honnêtement mon travail même s’il empiéta beaucoup sur ma vie privée.
Distinctions :
Officier des Palmes académiques – (2012) / ha ha …
Autres activités
Autodidacte, j’ai toujours écrit : de la poésie, des chansons, du théâtre.
J’ai assez tôt animé des sites web dont notamment le site Prépaclasse destiné aux enseignants du premier degré qui fut à l’époque un des premiers dans son genre et assez connu des instituteurs, des étudiants et des formateurs.
Adolescent, j’ai fait beaucoup de théâtre : nous jouions des pièces avec une petite troupe dans le Sud-Est de la France. J’ai eu la chance ensuite de pouvoir participer aux débuts des radios libres (début des années 80) en animant des émissions sur une radio locale. Plus tard, outre des publications d’articles ou de poésie dans diverses revues, j’ai pu voir par exemple Radio France diffuser une dramatique dont j’étais l’auteur ou la RATP afficher une de mes poésies dans le métro à l’occasion d’un prix !
Ma vie professionnelle a cependant pris le pas sur mes productions artistiques.
J’ai repris à présent des activités d’écriture (articles, un nouveau roman est sorti en mai 2023, des nouvelles, des chansons… ).
Je continue de m’intéresser aux évolutions du numérique et de la société. J’ai tenu un temps le blog numerilibre.fr que j’ai suspendu faute de temps.
Je reste passionné de chanson française (notamment de ces talents cachés qu’il faut parfois aller dénicher !).
Influences
Littérature
Les lectures sont diverses et variées, mais j’apprécie beaucoup des auteurs comme : Christian Bobin, JMG le Clezio, Sylvie Germain, Duras, les japonais contemporains…
Poésie
Hugo, Guillevic ou Rimbaud, côtoient René-Guy Cadou, Radiguet, Éluard, René Char, Philippe Jaccottet, Obaldia ou Alyn… ce ne sont là que les dernières lectures
Chanson
La chanson traditionnelle française, Trenet, Brassens, Ferré, mais aussi Colette Magny ou Hélène Martin, Anne Sylvestre et Jacques Bertin, Michèle Bernard, Félix Leclerc… ils sont nombreux à avoir beaucoup compté et compter encore !
Aujourd’hui
Autodidacte, je poursuis l’écriture me voyant surtout comme « un écriveur » qui écrit pour « ne pas mourir » comme le chantait Anne Sylvestre…
La chanson fait également partie de ma vie. Les deux sont respiration, aides à tenir et invitent au partage.
Chacune, chacun d’entre nous devrait pouvoir « vivre en poésie » et s’exprimer notamment grâce à l’écriture. Le numérique peut être un formidable vecteur de diffusion… mais il faut aussi que la curiosité puisse s’exercer, que le conformisme et le commerce ne tuent pas la créativité, l’invention, la différence…
Mes dernières volontés pour le jour venu…
- J’ai joué aussi au Portrait chinois
