Il suffit d’un bouton d’or au pré pour que revienne mon
enfance au goût de beurre
enfance au goût de beurre
Soleil sur l’herbe verte
Tu m’éblouis !
Plus j’avance en âge
Plus je m’enrichis de ne rien posséder
Je n’ose pas encore, par manque de courage
Jeter mes livres les plus précieux à la vaste mer
Je les relis en moi,
Enserré dans une chambre étroite
Je bois leur lait, accroché à la mamelle blanche d’un
oreiller de coton
oreiller de coton
Mon cœur bat et vibre à l’unisson
Aventures d’orphelins jetés à l’Océan, pionniers d’un
nouveau Monde
nouveau Monde
Un jour peut-être quitterais-je mon amour, les enfants et
les bêtes
les bêtes
Je rejoindrai la petite maison blanche, dressée sur la
falaise
falaise
La maison de pêcheur à la seule fenêtre, pièce unique,
murs peints à la chaux
murs peints à la chaux
Il n’y aura qu’une table de bois, un rien bancale
Un tabouret
Un lit
Un cahier
Un crayon
Et tout commencera
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