Poésie

des poèmes inédits ou issus de recueils, des jeux poétiques…

  • Quand il fait chaud…

    Quand il fait chaud, quand le thermomètre passe les trente degrés, quelque chose dans le cerveau affecte nos perceptions et nos interactions. Notations à la volée, notations à compléter… Je te le dis Quand il fait chaud l’heure fraîche matinale se boit avec délices.Quand il fait chaud, j’entends le « clang, clang » lancinant de la grosse…

    Quercy
  • Danseur – je t’ai vu danser ce soir

    Je t’ai vu danser ce soir, je t’ai vu sur le plateau, je te vois. Je sais bien que ce qui est écrit arrivera. Tout est là, devant, dans cette certitude. Toi aussi tu le sais… Nul doute que tu te reconnaîtras. Je le sais, tu le sais. Danseur Un jour, tu danseras, accrochant ta…

    Chenedeloin
  • La grameuse – poème

    La Grameuse est probablement l’un des textes les plus importants que j’ai pu donner ces dernières années. En voici une version dite accompagnant le texte exhaustif. Nul doute que d’autres voix aimeront le dire à leur façon, mais nul doute encore que chacune et chacun s’entendra dans l’évidence du texte, ne doutant aucunement de la…

    Interieurabbatialeconques
  • Le père dispersé

    Dispersé— Tu sais qu’ils ont dispersé le père en mer ?— Ne t’exaspère pas de ses pingres manièresIl était amer le pèreIl ne savait pas aimerSes aigres lettres d’indélicatJe les ai brûlées il y a longtempsDans le fourneau de sa pipeAvec le mauvais tabac de ses poils de barbe— Condoléances ! Condoléances !— Je n’ai pas reçu de faire partLe chef des…

    Lake
  • La vie éparpillée

    Elle s’est éparpilléeSur la bouche blême du mensongeOn a mené la morte à la tombeJuste avant le printempsJuste avant son anniversaireToi, tu t’es envolé sur la moto rougeJ’ai pris ma respiration, puis je suis partiÀ ParisComme font toujours les jeunes gens qui doivent se sauverUrgemmentDans les yeux d’Orlando j’ai bu l’espoir d’être moi-mêmeEn me quittant,…

  • Silure

    Avalé par la vallée,Je coule de source entre ses jambesJe cherche un pont sur la rivièrePas de guéLe laboureur a mangé le chemin de halageSur l’autre rive le héron pêcheLe rapace siffle sur ma têteJ’ai mon vertige à la falaiseDans l’ombre, je ne vois pas le silure lucifugeJe pressens les mystères que recèle le ventre…

    Pont auray
  • Comme un chœur

    Ne mets pas de comme dans ta poésieÇa gomme la métaphoreNe sois pas comme le cielSois le ciel !Ne sois pas comme un rêveSois le rêve !Ose !Bon sang de boisBon sang de roiSors de toi !Il n’est pas d’évidence qui se pluriellePas de pluriel qui se conjugueCe qui me subjugueRusé succube y fait son miel !Je plurielle ma vie…

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  • Marchons ! – poème désabusé

    L’actualité du Monde s’est infiltrée. Une sorte d’inondation de la pensée. Marchons ! – poème désabusé se tient dans le journal du soir. Le vrai scandale c’est la mort chantait Jeanne Moreau. Il n’est peut-être pas là où nous pensions. Il faut que janvier se termine. À la pelle si besoin. Ce texte est à lire…

  • Le matelot de Toscane

    Est-ce un rêve, un songe, un souvenir, une prémonition ? Le matelot de Toscane lui sait bien. Qui est-il, où et quand se passe l’histoire ? Il s’est reconnu. Dès les premiers mots. Gardez vos élucubrations, à trop vouloir décrypter on ne fait que s’illusionner. Ne cherchez pas d’illustration, d’explication si c’est du passé, du présent, du…

  • Pourquoi je m’appelle Vincent

    Voici l’histoire véridique, authentique et attestée par acte notarié qui précise pourquoi et comment je fus affublé du prénom de Vincent dans des circonstances douloureuses. Ce texte pouvant heurter les personnes sensibles est déconseillé aux vieillards comme aux impubères et ne saurait se lire qu’à basse voix dans une pièce retirée. Bon sang ! Je suis…