On a évité provisoirement la clique sinistre. Leur armée a grossi. Mais personne n’a gagné. C’est peut-être aussi ça la bonne nouvelle. Sauf qu’on n’a pas le logiciel pour faire fonctionner tout ça. Et qu’il va falloir être imaginatifs et respectueux. Et que ça non plus c’est pas gagné. On peut faire quelque chose ? Car c’est agaçant, qui va nous demander notre avis maintenant ?
La faute présidentielle
Ce n’était pas le bon moment. Dans un pays qui ne s’est pas relevé encore du choc de l’épidémie, il y a une forme de maltraitance du pouvoir présidentiel vis à vis de la population dans cette façon cynique de procéder. Faudrait pas qu’un type tout seul puisse décider d’une dissolution. De rien qui concerne un grand pays d’ailleurs.
On est divisés. Mais c’est pas nouveau. J’ai connu 68. Ça se détestait déjà bien. Les vieux détestaient les jeunes. On éructait son racisme au bistrot. L’amour était subversif. Et Moulinex libérait la femme.
Et puis peut-être qu’il y a des trucs qu’on aime bien aussi : la liberté, une république qu’on voudrait plus sociale et plus inclusive encore. Va tout de même falloir qu’on réapprenne a vivre ensemble, à faire attention à l’autre en en n’oubliant pas que la tolérance se doit de s’opposer à l’intolérance.
Ce n’est pas la dissolution qui nous a divisés : nous l’étions déjà avant. Nous accusons volontiers l’autre d’être le responsable de nos problèmes… Les riches ne fréquentent pas les pauvres. Comme si la pauvreté était une maladie. Toutefois, comme on disait autrefois dans les bonnes familles catholiques : « heureusement qu’il y a des pauvres, sinon, comment ferions-nous la charité ? »
Il y a heureusement une énorme différence entre ce qui s’exprime dans les médias ou sur les réseaux sociaux qui confine souvent à la haine et la réalité du local où dès lors qu’ils sont invités à le faire, responsabilisés… les gens savent trouver des solutions aux problèmes. Coopérer… J’ai entendu un homme politique causer de coopérative politique… L’esprit coopératif et mutualiste ça me parle. Beaucoup plus que la compétition.
Mais bon, les livres d’histoire noteront ça dans un paragraphe. Comment l’opportuniste Macron pilotant son pays à l’aune de son narcissisme et de l’inconséquence de son impéritie a failli déclencher une catastrophe que les électeurs ont dû réparer.
Une fois de plus.
Next comme ils disent. Vivement que Brigitte l’emmène au loin…
Machin, truc les autres et nous…
Alors personne ne va pouvoir rien imposer. Trouver un gouvernement ? Est-ce bien nécessaire ? Est-bien utile ?
Je plaisante. Mais ces dernières années, l’action gouvernementale a souvent consisté à réduire les acquis et les droits… Je peine à trouver les quelques miettes de progrès social. Il y en a certainement. Après les errements, le gouvernement a protégé bien des faillites individuelles lors de l’épidémie. Mais je le dis, nous ne sommes pas réparés de ce moment là, ni des méprisants 49.3
Rumeur courrait cet après-midi que Darmanin pourrait former un gouvernement de Cazeneuve à … Estrosi ?
Bon, ça bricole en coulisses. On entend des bribes. On nous prie de patienter dans l’antichambre. En fait, je me fiche du casting, on aimerait juste un peu d’attention au sort des gens.
J’ai entendu parler des fournitures scolaires gratuites : belle idée ! Et je me suis souvenu qu’à la primaire à Pontoise on nous donnait tout : livres, cahiers, crayons. Le maitre vérifiait que le crayon noir était bien usé avant de nous en donner un autre. On attachait les crayons de couleur avec un élastique. On rangeait tout dans une boite. On y faisait gaffe. Et au collège je n’ai rien acheté que les cahiers et classeurs … et le Bailly. Et je l’ai toujours. Donc si on a su faire ça à l’époque … on devrait savoir en 2024 ? Ça et d’autres choses…
J’en parle car ça pourrait faire partie de mesures visibles et rapides et qui feraient du bien.
Ce serait bien de nous demander notre avis un peu plus… D’oser partager le pouvoir : proportionnelle vraie, référendum, décentralisation, responsabilisation…
Retrouver le goût de l’attention et de la confiance, du dialogue vrai…
Si les appareils, les partis, les grosses machines pouvaient ne pas tout étouffer..
L’expectative
Je crois que certains comptent sur les JO pour nous faire penser à autre chose. Je crois que nous avons besoin de vacances. Aujourd’hui j’ai déplacé des meubles, le téléphone a été opportunément en panne et je me suis battu avec les ronces du jardin. Les ronces sont elles- d’extrême droite ? Car l’hibiscus est de gauche. Je dis ça, je dis rien.
La petite Marine Tondelier que j’aime bien, elle court les télés et les radios. Mais elle ne devrait pas répéter exactement les mêmes formules d’un plateau à l’autre. J’avais l’impression d’entendre un replay.
Enfin, la répétition dit-on est une pratique pédagogique bien connue… alors.
Que se passera-t-il demain ?
Les généraux vont-ils fomenter un coup d’état ? (J’avais écrit d’été). Marlène Schiappa va-t-elle enfin se proposer au poste de première ministre ? Les selfies nus d’un célèbre homme politique vont-ils être diffusés sur Insta ? Le président va-t-il me demander de former un gouvernement ?
Eh bien je vous le dis, il n’en est pas question ! Et pourtant je serais pas si mauvais…