Un poème improvisé
Pardonnez l’imperfection, pardonnez les jeux de mots : ces verres ou ces vers ? Ne soyez pas sévère… ce n’est pas de la grande poésie mais si je le laisse ici , c’est que peut-être ce texte vous amusera, mais surtout à votre tour vous pourrez vous essayer à l’exercice. On se met à sa table, on ne pense à rien, on divague, on laisse la plume courir ou les doigts voguer sur le clavier… Le cerveau alors s’amuse et joue avec les sonorités. Existe-t-il un sens caché ? Ce serait probablement exagéré d’en imaginer un au delà de l’ironie… juste une remontée d’enfance peut-être…
Ivresse
Je dépose Ces vers à tes pieds Sévère à t'épier C'est vert ! athée ! pi hé ! L'académichien Tu crois pas que j'ai autre chose à faire Qu'à jouer avec les homos de Nîmes ? Ou les six nonnes dont l'hymne Résonne contre les tympans De la cathédrale de Nogent ? Nogent n'a pas de cathédrale ! Mais si ! Une messe s'y dit pour le messie Chaque mercredi A quinze heures Précises Pétantes Ou trente Nogent n'a pas de cathédrale !? C'est pas un grand malheur Le Rotrou à sa chemise ? Ou sur la Marne des guinguettes ? Fais ta valise petit soldat ! Tu t'écartes si je râle Quatre draps, une balle Dans la tête de papier De l'abbé Sévère Qui dans la baie désabusé Braille en aveugle cherchant sa paix Tel un lapin dans son clapier Qu'épie la pie, j'ai la pépie et pis et pis De mâle en pis De vache Ou de génisse Comment cela va-t-il se terminer ? Sans rime, ma mine est brisée Alors, juste un baiser ? Sans biaiser ! Pas de petit pied De veau Vaurien ! Moralité : ne cherche jamais de sens dans ce que dicte l'insomnie, car l'insomnie nuit !