Nous voici, valises déposées, livres déjà rangés
Rue des Pommiers, je n’ai pas vu de pommiers
Mais des groseilles et du cassis, des rires d’enfants
Et la joie de Gontran, gazelle dans l’herbe, chasseur de sauterelles…
Et l’Oule, jolie montagne marmite qui veille sur nous,
Car ici les montagnes veillent sur les gens,
Même si parfois, elles punissent l’imprudent,
Nous savons cela,
Et le Buëch qui fait semblant d’être sage
Mais la maison dans la vallée est douce comme une femme allongée,
Même les chiens ici sont souriants, même les maisons sont bavardes, même le silence coule liquide,
Voilà, c’est fait, nous sommes arrivés et c’est le début du roman…
Rue des Pommiers, je n’ai pas vu de pommiers
Mais des groseilles et du cassis, des rires d’enfants
Et la joie de Gontran, gazelle dans l’herbe, chasseur de sauterelles…
Et l’Oule, jolie montagne marmite qui veille sur nous,
Car ici les montagnes veillent sur les gens,
Même si parfois, elles punissent l’imprudent,
Nous savons cela,
Et le Buëch qui fait semblant d’être sage
Mais la maison dans la vallée est douce comme une femme allongée,
Même les chiens ici sont souriants, même les maisons sont bavardes, même le silence coule liquide,
Voilà, c’est fait, nous sommes arrivés et c’est le début du roman…