Vous diriez l’heure d’été mais c’est bien l’heure des T que l’heure des thés…
Youpi ! C'est l'heure des thés Le T de Liberté Le T d'égalité Le T de fraternité Le T de fierté Le T de : on va pas se laisser mépriser Ni Taper dessus Leurre ? Lueur ! Il faudra dépasser la peur Et cultiver la Paix Éthique de la sobriété Boire le T de la solidarité Plutôt que le frelaté de la charité Et des coups de bâton sur le nez Pas l'heure des diviseurs, des vengeurs, des sermonneurs Pas l'heure des agitateurs sans cœur Mais celle, étoilée De la douce colère Celle du On va pas se laisser faire ! Il reste des choses à inventer Pour pas finir ébouillanté Dans la bassine à mensonges Il reste des policiers à policer Des peaux lisses à embrasser Et des enfants Qui nous regardent Il reste la guerre dehors Mon thé est agité Il y a la guerre dedans Mon thé est tout brûlant Amer, avec des larmes dedans Sucré, de ton sourire aimant Et le thé de nos amitiés Hiver comme été À ne pas massacrer Pour un prince inconstant Il reste à partager autre chose que les restes D'un espoir démantibulé Aux sermons des immodestes Mets ta joie dans ton dimanche Demain, on relèvera les manches ! C'est celle d'été, à n'en pas douter et mon thé Est savoureux ! L'heure !
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Et vous ?
Ce poème a été improvisé, c’est à dire écrit d’un trait en se laissant guider tranquillement par la seule inspiration. Et vous, improvisez-vous des poèmes parfois pour vous vider la tête, penser à autre chose ou tout simplement vous amuser ?
L’exercice curieusement fait peur à certains, comme si la plume allait révéler des choses que la bouche n’ose pas… Parfois la surprise est autant pour celle ou celui qui écrit et se lance que pour la lectrice ou le lecteur qui ne percevra pas forcément la même chose ne disposant pas des clés…
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