C’est un lecteur attentif voulant commenter l’article sur Edgar Morin qui a tiré la sonnette d’alarme. On ne pouvait plus commenter. J’ai réparé en passant par une solution externe. Les commentaires sont rétablis. Mais la cause du problème m’a fait penser immédiatement aux interrelations et à la complexité chères à Edgar Morin.
L’arrière-boutique où se bricolent des fonctionnalités
WordPress c’est le CMS – Content Management System ou en français système de gestion de contenus qui gère les contenus du site. C’est libre et open source. C’est un programme informatique faisant appel à une base de données. Il comporte des fonctionnalités de base et des briques (des extensions, des plugins) qui permettent d’ajouter des fonctionnalités.
WordPress dit que le « le code c’est poétique »… D’une certaine façon c’est vrai… c’est aussi une construction, un écosystème… qui peut s’avérer fragile…
C’est grâce à un travail coopératif que d’années en années, WordPress évolue et permet à des personnes comme moi, qui ne connaissent pas vraiment du tout le code, de produire, mettre en page et tenir des sites.
Parmi les fonctionnalités ajoutées, il y a par exemple la possibilité de classer les médias, de permettre que la ponctuation finale d’une phrase ne se trouve pas renvoyée toute seule à la ligne suivante, d’installer un formulaire d’enquête ou de sauvegarder le site etc.
Certains abusent de ces gadgets. Il arrive d’ailleurs que ces gadgets récoltent de l’information sur les visiteurs en semant les fameux « cookies » qui peuvent récolter des données sans qu’on le sache… Il paraît que bientôt, nous en serons débarrassés…
Les extensions sont parfois gratuites, parfois payantes et font l’objet d’un contrôle. Il arrive toutefois que certaines ne se marient pas bien entre elles. On va dire qu’elles fonctionnent bien indépendamment, mais si on a le malheur de les faire cohabiter, les « lignes de code » s’opposent, se contredisent ou créent des instructions contreproductives, voire bloquantes ou inattendues…
Le mieux est parfois l’ennemi du bien.
Mais plus vous multipliez les variables, plus il devient difficile d’identifier clairement les causes d’un problème. Par exemple, des paramètres censés améliorer la sécurité, peuvent vous empêcher de fonctionner…
Une extension très intéressante en termes de fonctionnalité, peut faire « tomber » les scores de performance d’un site…
Dans nos vies c’est pareil…
Nous parlons de « grain de sable » dans les rouages, mais aussi d’un choix parfois infime aux conséquences potentiellement importantes. Les autres « d’effet papillon »…
Ce qui est passionnant, c’est de comprendre ce qu’il se passe, quelle réaction s’enchaîne… C’est comme avec les effets secondaires de certains médicaments.
Pour revenir à Edgar Morin, la seule façon de s’en sortir est d’avoir une vision systémique qui fasse parfois se rencontrer les spécialistes pour qu’ils découvrent qu’une solution efficace « seule » risque de coincer en fonction de tel ou tel contexte. Rien n’est figé. Ce qui tient maintenant peut coincer demain. D’où la nécessité de contrôle, de supervision…
La solution ?
L’erreur du commentaire bloquée, je ne sais si elle vient d’une mise à jour ou parce j’ai essayé il y a quelques jours une extension qui concernait aussi les commentaires – en la retirant, j’ai peut-être « cassé » quelque chose… J’avais connu il y a longtemps une erreur similaire qui n’avait été réparée que par une grande mise à jour du CMS…
Je procède souvent de manière empirique. L’autodidacte bricole, mais le montage ne tient pas toujours !
Cela veut dire que j’aurais dû faire des essais préalables… mais ce n’est pas toujours aisé. De plus, pour des raisons de sécurité notamment, le code « se met à jour » … et il faut attendre une future mise à jour pour qu’une faute soit repérée et corrigée… avec toutefois l’avantage dans le cas du code libre, de voir les contributeurs en réelle émulation pour réagir en coopération et corriger un souci…
Alors j’ai trouvé une application tierce qui permet de présenter les commentaires un peu autrement…
Une solution qui semble tourner…
Petit défi ou torture psychologique ?
Une dimension à la fois drôle et énervante du problème : je n’ai jamais aimé que la technique me résiste.
Alors tant que je n’aurai pas la solution, je ne reste pas en paix…
Il en va de même avec les performances du site. Les tests me donnent en général 100 % de réussite notamment sur ordinateur. Je perds parfois un ou deux points sur mobile… et me voilà soulevant le capot pour régler ce détail que la lectrice comme le lecteur ne verront pas… car là aussi, jouent les navigateurs, les vitesses de connexion des uns ou des autres, y compris celle du serveur qui propulse ce site (et dont le fournisseur est payé pour ça…).
Je me torture tout seul souvent à vouloir chatouiller inutilement l’excellence… peut-être par défi quand je vois que des agences officielles de web-masters ont des scores inférieurs (Quand je me regarde, je me désole, quand je me compare, je me console...). C’est quoi ce sale esprit de compétition ?
Bon en tout cas, si vous voyez un truc de travers sur le site, dites le moi ! Les erreurs se corrigent !
Merci 😉