J’entends déjà comme des sentinelles, les veilleurs de mots : les poètes.
Max, Angèle, Georges…
Et tous ceux qui passèrent.
Peut-être, apprendrais-je mieux les mots simples et lisses, galets parfaits, roulés sous la langue avide de l’Océan.
Il faudra. Mes yeux dans les paysages de la mer pour comprendre les peintres de la mer.
Il faudra. Mon regard vers les travailleurs de la mer pour comprendre le filet, l’étau du sel et l’immensité du Monde.
Vous écouter. Sous l’aile vaste de l’humanité, se poser au bord du Monde.
Il faudra que j’apprenne à ciseler.
Entre la souffrance humaine et la vaste beauté du Monde.
Une aimante patience et une soif.
L’admiration et ce bonheur de découvrir et de sentir, juste ici, l’aventure.
Les écrivains de la mer, les marins, les voyageurs.
C’est là où finit la terre que je commence à devenir explorateur.
Territoire exotique et étrangement familier.
Il y a longtemps que je te cherchais.
En savoir plus sur Vincent Breton
Subscribe to get the latest posts sent to your email.