Ce dimanche, la maison-navire échouée dans la pelouse. Les oreilles gorgées d’eau, il faudrait savoir enfin écrire le nouveau chapitre. Si je survis à la nuit, je m’en remets aux korrigans, à ce chaton qui est venu se jeter dans mes mains îvre et ronronnant comme si nous nous connaissions. A ce Monde au loin qui chavire. A ces livres fermés comme autant de galets semés dans la mémoire.
La bibliothèque est elle ossuaire ou promesse ?
Existe-t-il ce livre à écrire ?
Ce dimanche, la maison-navire avait l’hélice ensablée dans mon coeur.
J’ai fait du feu.
Je n’ai pas cessé de penser à toi.
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