A la pointe de Mousterlin,
Sur le dos des rochers luisants
Les grands cormorans sèchent leur ailes
Ploient, déploient, comme une cape lourde
Et devisent à l’écart des passants sur la plage
A la pointe de Mousterlin
De petits oiseaux étonnants, au bec fin, s’approchent sardoniques
Se laissent approcher un peu, puis s’éclipsent
Me renvoyant à ma méconnaissance du Monde
Tandis que les grands cormorans, à demi-mots, conversent
Et sèchent leurs ailes sur les rochers semés
Comme des dos d’hippopotames luisants dans l’océan ensoleillé