Une plage immense, le vent solaire, la baie ouvre son ventre à Plovan
La dernière plage de février a les jambes si douces
Je pourrais entrer dans l’eau et marcher devant
Tu me lèches le coeur, marée montante, à petites lampées
L’immensité et la douceur me font une douleur
Je pourrais avancer droit dans les vagues mousseuses
Sous les pieds le sable est dur et doux
Fermeté de la certitude et du voyage
J’ai trouvé abandonnés sur la plage
Un filet aux mailles fragiles
Une amarre rompue
Le soleil inondait mes yeux
Et le sel y faisait de petites larmes
Il ne faudrait jamais marcher au bord de l’océan
Sans la main serrée d’un amoureux dans la sienne
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