Rêverie numérique quand je me laisse happer sans la comprendre vraiment, par cette technologie qui me permet de vous écrire, de traiter des images et des sons… L’enfant que je suis encore, joue parfois au risque de trouver la faille qui fera planter la machine. Et j’y parviens. Planté ! D’où l’expression « taper sur le système ». Tout seul, de mon fait. Heureusement que je ne fais pas ça avec le moteur de la voiture. Des sauvegardes ? Oui, toujours, mais pas pleinement opérantes. Ou, il faut retrouver la bonne.
Restaurer
Se retrouver comme avant ? Mais la machine s’est coincée sur une ligne de code. Mon coco il va falloir bidouiller un peu. Écran noir. Codes bizarres, langue étrangère, conseils en anglais. Trouver des roues de secours, essayer, se souvenir… lire et copier des lignes de étranges, faire confiance, se coincer, un espace suffit, se bloquer, reprendre et soudainement comme une formule magique c’est reparti !
C’est que le numérique c’est oui ou non, c’est pas peut-être !
Que d’émotions pour pas cher. Je n’ai rien perdu. Tout est dans le serveur. Mais, non pas le cloud !
La machine véloce est comme neuve.
J’ai réinstallé un dispositif de sauvegarde ultra performant pour serveur. Tout ça, tout ça…
J’ai même sauvegardé deux fois le site par précaution. Paranoïa.
Les mots de passe
Il y avait les maisons de passe. Nous nous prostituons aujourd’hui pour des mots de passe apprenant à les élaborer de façon de plus en plus complexe et diversifiée et à négocier pour en obtenir un nouveau quand on se trompe, que ça coince parce que c’est pas le bon mail ou le bon pseudo. Sésame ouvre toi !
Les mots de passe sont faits surtout pour nous montrer à quel point nous sommes esclaves de ces applications auxquelles nous ne savons plus accéder qu’au prix de manipulations où nous vendons notre âme et nos données pour pas grand chose.
Le gestionnaire est prêt à vous trahir, le petit carnet qu’il ne faut pas avoir, reste mal renseigné, on confond, on ne se souvient plus et les caractères spéciaux s’amusent à ne jamais être ceux qu’il faudrait.
Sur mon téléphone, si j’ai l’index humide, l’accès m’est refusé. Quand je me connecte je suis interpellé : mon compte me demande si je suis bien moi.
Pas toujours…
Utile ou pas ?
Dans les réinstallations numériques, la tentation du gadget ou de la profusion nous guette. On joue, on joue comme des enfants.
Oui le logiciel Calibre ! Oui l’extension Grammalecte pour mieux vous écrire ! Mais pas ce truc que je n’utilise jamais. Ni ça. Ajuster, vérifier, trouver les bons paramètres, que ça s’ouvre en clic, s’en remettre aux Dieux du Système car même si je suis adepte de la secte Linux, je n’en reste pas moins un béotien. Dévot de base.
J’ai trouvé à fabriquer de belles images de l’occupation du disque. Celle en en-tête on dirait une œuvre contemporaine…
Je trouve que ça fait un joli diagramme contemporain.
Soyons honnêtes
Avec Windouille, c’était parfois une mise à jour du système qui vous plantait, alourdissait tout, faisait que la machine trainait les pattes. Non, non, là, je suis le seul coupable, celui ose prendre des risques, essayer des trucs pour lesquels on vous met pourtant en garde…
Trop confiant ? Un peu de patience et ça repart !
Sous la fragilité et la complexité, quand même, admiration de ces intelligences pas artificielles du tout qui ont imaginé et conçu de tels systèmes super rapides et opérants…
On a oublié le temps des premiers ordinateurs qui étaient longs… Le temps des modems qui chantaient en crissant, des images qui mettaient presque une minute à s’afficher…
Il y avait des virus… il y en a encore ? Sous Linux pas un depuis 2015 que je l’utilise sur trois machines.
Je mets ma nostalgie ou je peux…
Tout ça pour vous raconter que le plantage et le restaurage ont pris du temps mais ça permet aussi de mieux comprendre comment tout s’empile, s’emboite… enfin un peu… c’est beau l’informatique hein !