Explorant tes collines, tes montagnes, tes revers, tes lacets, tes ciels accrochés par tant d’arbres nouveaux, tes cris d’oiseaux, tes surprises, tes brumes et tes soleils… qu’apprends-je donc de moi même que j’ignorais et me surprend ? Est-ce promesse ou fin du voyage ?
Plus je déchiffre les cartes, moins je comprends les chemins.
Dieu est partout, dans les statues, les maisons face à la mer, l’océan consolateur, ces lumières qui n’en finissent pas d’inventer dans le même geste toutes les saisons, toutes les fins du Monde, les renaissances.
Qu’apprends-je de moi même lorsque la rumeur du Steir enfle sous la nuit à la grosse marée ?
Est-ce le refuge ou la dernière escale avant le grand départ ?