Le premier lundi de l’année. Pour beaucoup c’est le retour au travail. Entre résolutions et galettes, incertitudes de l’actualité et rythme à reprendre, les agendas en réalité ont déjà été ouverts. La liste des choses à faire va nous guider. Penser à tourner le tampon dateur sur 2025. Entre rendez-vous et imprévus, ce que l’on retrouve, ce qui change. Mises à jour des ordinateurs. Ce que l’on voudrait faire autrement. Entre contraintes et choix, entre espoirs et inquiétudes, entre rituels et changements, il faut allumer la machine à café, puis faire le point… mais y aller !
Ce mouvement
Enfant ou enseignant, la rentrée de janvier c’était « la deuxième rentrée ». On se retrouvait mais il fallait savoir réajuster, dépasser ses représentations, se donner de nouveaux projets.
Les arbres sont nus. Les oiseaux sont affamés. Mais l’hiver n’est pas la saison endormie. Janvier se tient droit devant. On fait les comptes, les listes. Mais un mouvement intérieur nous dépasse et nous désigne.
Si j’ai la chance de choisir ce que je veux faire de mes journées, si je ne rends compte au fond qu’à moi-même, le moteur ronronne déjà d’impatience. C’est ce bonheur d’agir.
Puisque je suis un dauphin, dès le lever du jour, je vais enfourcher le vélo pour aller goûter la fraicheur. Au retour, ce sera le moment des apprentissages et de la structuration d’un nouveau projet d’écriture longue. Oui, j’apprends toujours, inlassablement.
Un opuscule
J’ai en tête l’idée d’écrire de temps à autres des opuscules qui seront une façon de mettre au clair ce que j’expérimente. Ils seront ensuite partagés. Je vais voir comment car je reste peu enclin à céder à certaines plateformes numériques.
Ce sera le temps d’écriture longue. Celui le soir, où je dois pouvoir écrire sans être dérangé.
Le papier
Il existe des outils numériques. Mais c’est drôle, je continue de préférer le papier et surtout les cahiers pour écrire les projets; dresser les listes…
Ce sont parfois des schémas, des dessins, des objectifs généraux… ou bien c’est une façon de structurer le temps et les activités…
Puis ce sont des listes, des pense-bêtes qui prennent des formes diverses.
Au musée Champollion , certains de ces rituels d’écriture se retrouvent dans les habitudes de nos ancêtres. Ce besoin de noter. Pour faire mémoire mais aussi structurer la pensée, aider à penser.
Alors j’ai encore besoin de visualiser la liste des choses à faire par l’étape concrète du stylo sur le papier. J’écris, je note, je souligne, j’entoure, je barre…
Il y a encore en moi un petit élève, un maître d’école. L’adolescent était plus brouillon et le temps des classeurs étrangement n’était pas forcément aidant… J’entends encore le claquement des anneaux de métal sur les doigts et la voix sentencieuse du professeur qui nous effrayait avec des échéances et des « il va falloir se réveiller ».
Je parle, je parle, mais vous êtes déjà au travail !
