Un site Internet c’est un objet vivant. Hier je m’étais amusé à produire une nouvelle page d’accueil. J’ai demandé ici et là des avis. Selon les réseaux et les personnes, ceux-ci étaient assez divergents. Les proches trouvent toujours ça « bien ». Mais je suis rarement satisfait. Parfois j’arrive à trouver dans des félicitations de quoi raviver mon autocritique J’ai gardé la fluidité mais pas les images mièvres qui ont beaucoup déplu, ni les couleurs. Quand on n’est pas designer, c’est un exercice qui n’est pas simple, surtout si l’on veut préserver une forme de cohérence, de lisibilité et coder à minima. J’aime bien interroger la forme en tenant compte du fond et des intentions… C’est un exercice qui demande une certaine attention, à se centrer, mais c’est ludique.
S’il est vivant, doit-il mourir ?
J’ai souvent l’envie de refonder, de rénover et parfois de reprendre le site complètement en le nettoyant de ses scories… ou en redémarrant de zéro… ou en le fermant et faisant tout autre chose.
Parfois je suis chatouillé de reprendre un ou d’autres sites sur des sujets qui m’ont toujours intéressé… mais le temps manquerait pour mes explorations, d’autres créations et notamment les écrits longs que je voudrais bien reprendre.
D’autres fois encore, je me dis que je pourrais reprendre une activité numérique sous un pseudonyme pour m’exprimer plus librement…
Le numérique c’est périssable
De toute façon, quand je serai mort, que l’abonnement à l’hébergeur ne sera plus payé… tout disparaitra ou se fondra dans les limbes profondes des internets…
Cela ne m’attriste pas, au contraire, cela me permet d’éviter le risque de toute vanité !
Nous ne mesurons pas d’ailleurs la fragilité de nos données : accèderons-nous toujours à nos photos déposées dans « les nuages » ? Retrouverons-nous ces documents numérisés dans quelques centaines d’années ?
D’ici quelques années seulement, peut-être plus proches que nous ne le pensons, l’Internet sera peut-être réservé à une élite, la liberté de tenir un blogue restreinte ou tout simplement n’aurons-nous plus assez de ressources pour maintenir les infrastructures numériques…
À cette révolution numérique, une autre pourrait succéder !
Ça va loin
Ça va loin mais rien n’est jamais acquis comme disait l’autre… Du coup après la page d’accueil, je lorgne furieusement sur la mise en forme des pages de présentation qui laisse à désirer !
à bientôt !
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