Un conte pour Noël ? Quand j’étais à la tête d’une bande de cousins, puis quand je devins maître d’école, il y avait parmi les histoires que je racontais, un conte, qui revenait et s’enrichissait d’année en année. Petit chantier d’ici les vacances, je vais le mettre par écrit.
Tradition orale
C’était un truc formidable quand j’étais jeune ado dans la chambre où nous dormions plein d’enfants chez la grand-mère. L’après-midi ou le soir, très souvent, je leur inventais des histoires. Et j’aimais parce qu’ils réagissaient, semblaient captivés…
Plus tard, en classe, j’ai souvent lu des histoires aux élèves mais il m’arrivait aussi, en général en fin de journée, quand la classe avait bien travaillé, d’enchaîner sans les prévenir, en leur inventant une histoire. Parfois de toute pièces, parfois avec un support qui pouvait être lié à un événement… Ce qui était extraordinaire alors, c’est que pas une paire d’oreilles ou d’yeux ne manquait. C’était de ces moments rares qui nous reliait, nous soudait dans une sorte de complicité. Selon les cas, je pouvais laisser entendre que je connaissais les personnages, que l’histoire m’était arrivée… Je mettais parfois un peu de frissons, d’aventure, d’ambiances mystérieuses… Je les conduisais ainsi pour de longues histoires qui pouvaient durer trente minutes… Les cours-moyens étaient accrochés comme les plus petits.
Un conte chaque soir
Ce goût m’était venu de la petite enfance. Ma mère me lisait ou me racontait une histoire par soir. Certainement son cadeau le plus précieux. Puis vinrent les livres.
C’est de ces contes que me vint l’envie d’apprendre à lire et de m’y mettre dès l’âge de quatre ans. Le goût des mots certainement.
Je trouve triste que des familles s’en privent, tout comme de la joie des chansons.
Je l’ai en tête
L’histoire qui revenait souvent, je l’ai en-tête. Je vais l’écrire. Nous verrons si j’en donne ensuite un enregistrement. Donc, un peu de patience, gardons le mystère ! Je vais commencer ce petit chantier pour être prêt vers le 20 décembre !
Voici un indice.
