Il nous tous arrivé de rencontrer la menteuse ou le menteur. Cette personne qui ment. Notre intuition détecte le mensonge et nous prévient. Ou peut-être est-ce progressivement comme par une évidence d’invraisemblances accumulées que la révélation a lieu. Notre cerveau alors comprend. Si l’enfant peut être épaulé, si l’on peut parfois ramener un ami dans la confiance de la vérité, il arrive hélas que la mythomanie devienne si toxique qu’elle rompe le pain de l’amitié. C’est ce que conte cette petite chanson...
à écouter
Tu mens – le texte
À mon tableau de bord, une petite lampe s’allume, tu mens
Un frisson sur ton corps, est-ce ta lèvre qui tremble ? Tu mens
C’est léger comme une plume, mais discrètement, tu mens
C’est ta voix qui s’enrhume dans ton raisonnement, tu mens
C’est un détail en trop, un truc pas vraisemblable, tu mens
Là c’est vraiment gros, ton récit est une fable, tu mens
L’anecdote authentique qu’on reprend pathétique, tu mens
C’est pas un anathème, juste une sorte de blasphème, tu mens
Mais comment vas-tu faire pour te sortir de là ? Tu mens
Tes arguments s’enferrent lamentablement, tu mens
S’il te plaît, n’en rajoute plus, tu mens
Change de sujet, tout le monde l’a vu, tu mens !
Tu mens, tu mens, tu mens
Plus mal que les enfants
Plus mal que leurs parents
Plus mal qu’un homme politique
Qui se répète c’est typique
Tu mens effrontément
À perdre haleine
Par tous les vents
J’ai de la peine
Tu mens
J’ai raccroché le téléphone non sans te l’avoir dit, tu mens
Tu devrais plutôt écrire un roman, tu mens
Si l’insécurité te pousse à me manipuler, tu mens
Mais c’est à toi que tu mens le premier, tu mens
Je ne suis pas là pour te faire avouer, que tu mens
Je veux bien même te pardonner, si tu mens
Mais je reprends ma liberté, simplement
Notre amitié s’est effondrée, maintenant…
