Promenade à Cajarc.

Publié le Catégorisé comme explorations
Gare de Cajarc

Nouveau rituel paisible, la promenade à Cajarc, n’invite pas seulement à franchir le « pont qui chante », quitter Salvagnac-Cajarc et son château pour le bourg voisin plus important, mais c’est passer la frontière qui sépare le département de l’Aveyron de celui du Lot. Au fil des saisons, chaque visite révèle des surprises que l’on soit de passage ou marcheur sur le chemin de Compostelle. Il faut apprendre cette vallée. Un bout du monde où la poésie affleure partout…

Passer le pont

Interdit aux véhicules trop lourds, le pont métallique a été achevé en 1842. Une voie unique, il faut guetter si le passage est libre. Les pneus chantent et on les entend de loin… Les vélocipédistes sont priés de descendre de leur monture. Le chien lui même marche avec prudence car on pourrait glisser et tomber dans la rivière…

Lieu calme, la vallée fait circuler les sons d’une rive à l’autre… Depuis la maison, pourtant située côté Aveyron, il arrive que j’entende les enfants jouer dans la cour de l’école…

[cliquer sur l’image pour l’agrandir en version ordinateur]

Le Lot

Le Lot n’est pas que sage… Il y eut des crues. Il y eut un port, aujourd’hui on s’amuse… Bravant l’interdiction, j’ai vu en septembre, des enfants plonger sous le pont à la sortie de l’école… Sur les rives on trouve aussi des jardins. On a il y a peu, déféré la voie de chemin de fer qui suivait la rivière…

Un peu du vieux village

Le fameux trio célèbre qui est associé à la commune est un rien iconoclaste : François Sagan y est née, Georges Pompidou y fut conseiller municipal, Coluche rendit le village célèbre avec un sketch où il se trompait situant la commune dans l’Aveyron. On entend moins rappeler que Madame Claude envoyait ses « pensionnaires » se reposer dans une bergerie à proximité… Rien de tout cela ne vient à l’esprit quand on se laisse conduire dans le petit labyrinthe de ruelles, passages et rues étroites…

Nombre de maisons sont fragiles, certaines à l’abandon pourraient s’effondrer. Les commerces sont présents et le pôle n’est pas seulement actif en saison touristique… Si en périphérie quelques maisons des années soixante et soixante-dix ont imposé leur architecture sans âme, l’ensemble reste équilibré. Les contraintes imposées par la géographie ont évité pour l’essentiel ces zones commerciales ou industrielles qui sont la honte du pays…

Il faut prendre le temps d’explorer, admirer les lignes, la façon dont les escaliers, les façades créent des compositions presque théâtrales où l’on se prend à imaginer la vie au Moyen-Âge ou à la Renaissance…

d’autres explorations…

Vincent Breton

Par Vincent Breton

Vincent Breton auteur ou écriveur de ce blogue, a exercé différentes fonctions au sein de l'école publique française. Il publie également de la fiction, de la poésie ou partage même des chansons !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *