Vos questions

Pourquoi ce slogan « Vivons heureux en poésie ! » ?

L’accroche rappelle les pires publicités. Ou pour d’autres montre une certaine naïveté. Dans une époque de crises, de drames, d’urgences, de conflits, de difficultés quotidiennes où il faut se débrouiller, ni le bonheur, ni la poésie ne paraissent être des priorités, ni même parfois des possibilités…

Les unes ou les uns sont amers, d’autres en colère, le ressentiment prospère. D’aucuns espèrent renverser la table… mais alors d’autres luttes suivront. De bons changements sont nés de la fraternité quand les hommes se retrouvent en solidarité, quand ils sont mus alors par un idéal et qu’ils osent la générosité, le partage, la coopération, plutôt que la compétition, l’exclusion…

Reste à veiller que l’idéal ne devienne pas un dogme, lequel sera le ferment de conflits futurs.

En affirmant, « Vivons heureux en poésie ! » c’est se placer du côté du réel, du présent, du vivant. C’est refuser la passivité et le pessimisme. C’est voter en actes pour la Vie en refusant la Mort. C’est tout à la fois oser s’affirmer sans s’opposer et s’émanciper grâce au langage, c’est se placer résolument du côté de la vie, de cette beauté de la vie, les sensations qu’elle procure par son simple souffle, qu’elle s’exprime dans le regard d’un enfant, la force d’un paysage, l’inventivité et la créativité des femmes et des hommes.

C’est une revendication joyeuse, non conformiste, en faveur d’un changement doux, fait à la mesure individuelle. « Soyons ce que nous voudrions que les autres deviennent, agissons comme nous aimerions que les autres agissent envers nous ». Vivre heureux en poésie, c’est s’inscrire dans le réel pour le transfigurer, être guetteur, accepter et laisser s’exprimer l’expérience des sensations. C’est s’inscrire dans cette universalité qui nous relie.

Mais en retenant la violence par les mots. En montrant combien les richesses de la langue permettent de comprendre le monde dans la saveur de ses nuances…

La mystique ne refuse alors rien au rationnel. Et réciproquement. Chacune et chacun se positionne selon ses schémas propres et sa capacité à les faire évoluer… Vivre heureux en poésie, c’est choisir, ce n’est pas seulement lire ou écrire de la poésie, c’est oser s’inscrire dans la dimension poétique qui nous accompagne toutes et tous…C’est une démarche et une façon d’être à soi et aux autres.

Alors si ce site ose affirmer « Vivons heureux en poésie ! » c’est une invitation, pas une leçon, un témoignage pas une prétention à l’exemplarité… Ici, on partage !

Est-ce un journal, un blog, un blogue ou un site ?

Le terme de blogue a été développé par nos amis du Québec attachés à défendre la langue française. Il y a donc cet axe, épine dorsale du site, le journal blogue ou blog, comme un témoignage, rédigé au fil de l’eau, dans la fragilité et la fugacité du monde de l’Internet… Versus site, ce sont plutôt les créations en partage (les textes, la poésie, les chansons…) qui constituent comme autant de petits cailloux blancs sur le chemin qui va, mais vers lesquels nous revenons de temps à autre…

À qui ce site est-il destiné ?

À tout humain (mais les extra-terrestres ne sont pas exclus) qui se retrouve dans la langue française et ses bonheurs ou la découvre. Il y a des textes (histoires ou poésie) pour les enfants…qui peuvent plaire aux vieux. Peu importe l’âge ou la condition. Ce n’est pas un site intellectuel. On n’est pas obligé d’aimer la poésie « a priori » pour venir ici. Ce site est destiné à celles et ceux qui osent faire preuve de curiosité, qui ont envie de s’offrir une parenthèse, une escale, un interlude… Là, une récréation poétique, ailleurs le divertissement d’une chanson , ou bien la réflexion d’un article…

Ce site ne devrait pas passionner les atrabilaires pétris de certitudes ou les imbus « persuadés de leur supériorité » évoqués par Adrian MIATLEV.