Un site ou un blog, ce sont des contenus. Mais « sous le capot », il faut que « les performances » soient bonnes. Le site doit être rapide, accessible, lisible sur tous les supports… Sinon, les lecteurs s’en vont. Comment est faite l’évaluation du site ? Quels sont les résultats ? Un article utile peut-être pour nos visiteurs fidèles comme celles et ceux qui tiennent un site ou un blog… et une façon de faire le point pour moi à la sortie de l’hiver.
Notre agence se propose d’évaluer votre site et d’améliorer vos performances !
Je reçois souvent ce genre de message sur la messagerie du site. De nombreux « experts » se proposent avec des offres « avantageuses » ( 400 € tu parles !) .
Comme j’aime bien savoir à qui j’ai affaire, je visite souvent les sites de ces grands spécialistes, coachs, développeurs et autres super-agences réputées… et je teste leurs performances. Hum ! Bizarre, les scores sont très souvent largement inférieurs aux miens…
Dans certains cas, des sites ont pu « acheter » leurs places pour être bien référencés dans les moteurs de recherches et même recevoir de nombreux visiteurs… mais disons que j’aurais tendance à préférer quelqu’un qui met en œuvre pour lui même les conseils qu’il prodigue…
J’aurais tendance à dire également, sauf dans le cas de grandes entreprises, qu’il n’y a pas nécessité d’aller payer quelqu’un pour un site efficace…
Des choix techniques et éthiques
Quand on veut publier un site ou un blog, on peut choisir de se glisser dans du « tout fait » avec plus ou moins d’options selon que ce sera gratuit ou non, plus ou moins de dépendance à telle ou telle plateforme dont les fameux « géants du Web ». Par exemple, certains tiennent une page Facebook ou un blog hébergé chez Google… ou d’autres se font héberger chez Wix. Mais de fait, vous n’avez plus tout à fait la main et cela peut même poser des questions du point de vue de vos droits ou de ceux de vos visiteurs…
Le cahier des charges
Dans mon cahier des charges je voulais :
- un site qui utilise des logiciels et applications libres
- un site hébergé en France dans de bonnes conditions techniques
- un site qui respecte la Loi et en particulier le Règlement Général sur la Protection des Données ou RGPD avec la volonté de ne pas recueillir de données personnelles
Le système de gestion de contenus ou content management system (CMS)
J’ai choisi comme beaucoup WordPress. Il y en a d’autres comme Joomla que j’apprécie mais qui est moins facile. WordPress reste relativement simple.
Pour résumer, c’est un logiciel avec des options par défaut que l’on peut enrichir à l’aide de « plugins » en fonction de ses besoins.
Par exemple, j’ai un plugin qui me permet de ranger les épisodes du feuilleton dans l’ordre de lecture (et non en partant du dernier publié).
Ce système permet aussi de présenter votre site à l’aide d’un thème (gratuit ou non) que vous modifiez ou non et qui va donner une certaine apparence aux pages…
Le système s’appuie sur une base de données hébergée sur les serveurs de votre fournisseur. J’en ai choisi un réputé pour sa simplicité, sa réactivité, son respect d’un certain nombre de normes et la mise à disposition d’options permettant d’accélérer la présentation des pages. C’est ce que l’on appelle une « extension de cache ».
Plus vous chargez la barque d’options, plus vous risquez d’alourdir la navigation. Il arrive aussi que des interactions entre plugins posent des problèmes : vulnérabilité aux attaques extérieures, dysfonctionnements ou alourdissement et lenteurs d’affichage…
Au début, j’ai été tenté par les « gadgets »et au fil de l’eau j’ai simplifié… J’utilise des outils gratuits (un thème par défaut de WordPress et une extension qui l’améliore) et je les ai limités.
Au fur et à mesure des avancées, je serai sûrement conduit à me séparer de certains plugins. Il faut parfois être vigilant : par exemple des polices d’écriture ou « fonts » si elles ne sont pas chargées localement, peuvent pister les visiteurs à l’aide de ces fameux « cookies ». J’ai refusé les statistiques de Google et je m’en tiens à celles de l’hébergeur.
La seule entorse que je fais avec les GAFAM c’est d’insérer des vidéos hébergées chez YouTube parce que je ne trouve pas l’équivalent ailleurs… sachant que le lecteur n’est pas obligé de cliquer…
Pas de liste de diffusion, d’abonnement etc.
J’ai choisi aussi pour éviter de recueillir des données, de ne pas produire de liste de diffusion ou d’abonnement aux articles. Je recommande à celles et ceux qui aiment suivre le site, d’intégrer le « fil rss » dans leur lecteur de flux. Je trouve que les flux RSS sont vraiment intéressants et faciles à gérer !
Sinon, j’informe les lectrices et lecteurs des publications sur les réseaux sociaux… mais avec plus ou moins de succès.
Au final, je pris le parti de la simplification, de l’allègement et de temps en temps « je fais le ménage »
Les problèmes liés au nom du site
Le site est lié à mon nom personnel. Il se trouve que c’est un nom assez commun. De plus ces dernières années, j’ai testé un autre hébergeur et me suis retrouvé à changer sinon de nom du site mais d’extension.
La confusion a pu avoir lieu et ce d’autant plus qu’il y a des Vincent Breton liés au monde artistique… ou un Vincent Breton traiteur qui est souvent recherché par des personnes qui ne connaissent pas vraiment l’adresse de son site… Elles doivent être déçues, je ne vends point de pâté !
Tous les chemins ou presque mènent à Vincent Breton
Excepté le .com possédé par un photographe VincentBreton.net , VincentBreton.org ou VincentBreton.fr sont les trois noms de domaines que je possède et renvoient à la même adresse.
Je le vois aux statistiques, les uns ou les autres entrent souvent par l’une des trois « portes » même si le contenu est alimenté maintenant via le site VincentBreton.fr
Incontestablement, les errements successifs ont nui à la possibilité de bien trouver le site ou certaines pages. Cet été suite à une sauvegarde ratée, j’ai perdu pas mal de contenus…
Chaque article possède un titre, est rangé dans une catégorie et peut-être assorti de mots clés qui aident en principe les personnes intéressées à trouver l’article lié à ce mot. J’ai également fait des bêtises en changeant trop souvent le nom de catégories ou en ajoutant trop d’étiquettes (des mots clés) ce qui en réalité a perturbé le repérage par les moteurs de recherche…
A priori maintenant les choses se sont stabilisées…
Rapide et adapté aux différents supports
Le site ce sont des contenus : des textes, des images, des sons, des vidéos. Il faut que tout ça puisse s’afficher rapidement. Donc par exemple alléger les images… Pas toujours simple avec WordPress qui duplique beaucoup de choses. De même, il faut que le site soit « responsive » (s’adapte aux différents écrans) car si la majorité des lectrices et lecteurs le visitent avec un ordinateur, la part de visiteurs avec un smartphone est importante. Celle avec une tablette assez négligeable.
Cela a des conséquences sur les choix de mise en page…
Pour que le site soit rapide, je veille aux mises à jour (dernières versions des logiciels, du cms ou du PHP), je convertis mes images au format WebP qui est plus léger que les autres… La question des images reste à mes yeux encore complexe et je dois améliorer ma formation dans ce domaine.
Je place des vidéos courtes sur le site, a priori pas de souci…
Comment je teste ?
En grandeur nature avec les différents navigateurs les plus connus, sur ordinateur ou smartphone et à l’aide d’applications en ligne qui vont venir explorer et faire l’audit du site.
Voici les derniers résultats recueillis.
Résultats avec le site GT Métrix
Test du site Quadran
Test avec PageSpeed Insight pour mobile
PageSpeed Insight pour « bureau » autrement dit ordinateur
Test avec Pindgom
On observe de petites variations dues aux dispositifs utilisés ou aussi le lieu de test. Par exemple GT Metric a été configuré en utilisant le navigateur Chrome depuis Londres.
Il suffit parfois d’un changement de mise en page ou de choix de couleurs pour modifier les scores dans un sens ou dans un autre.