En ce moment j’écoute le Festin de l’Araignée de Roussel. Cette musique m’a beaucoup accompagné.
Ce fut l’un des succès de Roussel. L’écoute-t-on encore aujourd’hui ? C’est une belle porte d’entrée vers les autres œuvres réputées plus sérieuses.
Les souvenirs entomologiques de Fabre
Née en 1911, ma grand-mère qui fut l’une des premières jeunes femmes a préparer l’agrégation de sciences, était lectrice de Fabre ou de “La vie des abeilles” de Maeterlinck.
En ce temps là messieurs dames, les scientifiques écrivaient dans une belle langue et les écrivains mettaient leur talent au profit de la science. La science invitait à observer, à la rêverie, procurait une certaine exaltation de l’esprit. Le symbolisme influençait cette époque féconde…
On dit que Roussel s’inspira des écrits de Fabre pour composer ce ballet.
Le monde n’avait pas connu la Grande Guerre
1912. C’est l’époque où Roussel imagina cette musique à la fois subtile, légère, raffinée, non sans humour… C’est léger, impressionnant, fort et délicat à la fois et je trouve d’une modernité étonnante…
Je crois que j’aurais bien aimé voir le ballet joué à l’époque, au théâtre des Arts à Paris.
Une musique pour tous
Et je crois que l’on peut faire goûter ce festin aux enfants comme aux plus grands. Se laisser porter par les images qu’elle suggère.
Est-ce qu’on donne encore de la musique à écouter aux enfants dans les familles ? Est-ce que l’on écoute ensemble de la musique en se réunissant ?