Le chardon bleu, c’est d’abord un texte que j’ai retrouvé. Je ne l’avais qu’en version papier, tapé dans une police qui me fait penser que ce texte a peut-être été écrit dans les années 90. Je devrais dater.
Je vous en donne ici une version chantée et je restitue le texte. On retrouve déjà mon goût des chemins et de l’amour…
Le chardon bleu – la chanson
Le climat de la chanson est ici assez différent je pense de ce que je partage habituellement…
Le texte du chardon bleu
J'ai des chemins dans la campagne
Et des cathédrales païennes
J'ai comme ami un petit âne
Je lui joue d'une guitare ancienne
J'ai des fougères dans le coeur
Lorsque tu passes la grande porte
Et que tes yeux me font douceur
De tout malheur me réconfortent
J'habite une mer intérieure
Où des dauphins se réfugient
Dans la rivière l'orpailleur
Rejette son or, il rit
Car ce qui tient de ciel et d'eau
Cette courbure douce à ton dos
Doit plus au vent et aux oiseaux
Qu'à des fortunes d'impresario
Tout ce monde
Tout ce monde des agitations
Des préméditations
Ce monde où l'inutile abonde
Ce monde éloigné de mes mains
De mon enfance, de ses refrains
Moi, l'éternelle jeune âme :
Je balbutie
Je balbutie dans ce désordre
Mais jamais ne me pique aux roses
Je balbutie naïf et porte
Ma vie
De siècles éloignés
Et d'un siècle à venir
Je bois la rosée
Je bois ton rire
Tout vacille
Et brûle à la piquante flamme
D'un chardon bleu
Souvenir
C’est Nicolas G qui me disait que j’étais « une jeune âme ». Mais en réalité, à bien y regarder, ce n’est pas véritablement ce qui me caractériserait… Le concept de la réincarnation n’étant pas vraiment quelque chose en quoi je pourrais croire ! Il faut donc prendre garde à ce que l’on dit et surtout aux analyses un peu hâtives ou aux interprétations hasardeuses !