J’ai fait le choix de publier mon futur roman dont le titre sera bientôt dévoilé, sous format numérique. Je reviendrai plus tard sur la question des fameuses plateformes et librairies. Ce n’est sûrement pas un scoop, mais la prudence est de mise ! Passons à la préparation technique !
Outre le travail de relecture et de correction en cours, la demande de numéro ISBN , je dois préparer le texte de façon à ce qu’il puisse plus tard être intégré sur ces fameuses plateformes ou librairies numériques.
On trouve à droite et à gauche des conseils. Il faudra souvent expérimenter en fonction de ses habitudes, des outils dont on dispose et de ses besoins. Je propose ici quelques éléments, ce n’est qu’une démarche personnelle, j’évoquerai les outils choisis et la façon de faire.
Je parlerai dans un prochain article des mentions légales, du dépôt légal et de la présentation du roman – couverture, résumé…-
Mon roman numérique est objet « simple »
Ce que j’ai à publier c’est :
- du texte
- structuré en chapitres ou épisodes très rythmés
- une couverture et une quatrième avec peut-être des images, l’insertion des mentions légales.
- sur un livre numérique : le lecteur sera peut-être intéressé de disposer dès le début du livre d’un « résumé » ou en tout cas d’un bref texte qui lui permette de situer le texte sans pour autant tout révéler de l’intrigue
Un roman numérique doit pouvoir s’adapter aux différents formats d’écrans
- liseuses, tablettes, ordinateurs
Mon roman sauf peut-être un lien vers ce site, ne comportera pas d’éléments enrichis. Il faut bien le voir comme un objet numérique qui n’a pas plus vocation à être imprimé que cette page internet.
Sur ce site, pour de petits textes, j’ai parfois utilisé le format .pdf mais il s’adapte mal aux différents supports. certaines personnes peuvent l’apprécier si elles ne sont pas équipées.
Je vais donc avoir besoin de structurer mon texte au format e-pub et donc de le préparer pour que la conversion s’effectue sans trucs bizarres et pas beaux.
Les outils libres que j’utilise
Je travaille sous Linux Ubuntu depuis plusieurs années. J’utilise donc des logiciels libres pour des raisons éthiques, pratiques et économiques dont je parle de temps en temps sur numerilibre.fr
| Le logiciel ou l’extension | son utilisation |
|---|---|
| Libre Office 75.2.2 | Traitement de texte de plus en plus agréable à utiliser… |
| Grammalecte | Il s’agit d’une extension qui peut s’ajouter par exemple à Firefox mais aussi à Libre Office. C’est vraiment un outil remarquable pour lutter contre les problèmes de typographie, aider à veiller aux accords, reprendre le texte. Ce type d’aide à ce niveau n’existe pas pour Word à ma connaissance… |
| Calibre | Calibre est un gestionnaire de livre numérique puissant et facile à utiliser. Il va permettre de convertir le texte au format E-Pub ou d’autres formats ! |
| Foliate | J’aime bien utiliser aussi Foliate pour lire les documents |
Certains aiment bien des outils comme Sigil par exemple… J’ai eu plus de mal à me l’approprier.
Pour pouvoir être converti en limitant les difficultés quelques règles
on s’appuie sur les styles du traitement de textes !
- c’est à dire qu’on ne bricole pas directement dans le texte, on ne joue pas avec le bouton « entrée » pour changer de page ou on ne modifie pas les caractères directement.
- si je veux changer un style : clic droit et on verra des onglets dont on peut modifier les valeurs.
- je peux d’ailleurs personnaliser ou créer autant de styles que je veux
Police choisie : Linux Libertine O (elle sera reconnue et compatible partout)
Corps de texte : au début de chaque paragraphe, j’introduis un alinéa de 0.5. Le texte est justifié.
Pas de coupure des mots qui aboutirait dans e-pub à des trucs étranges comme un mot coupé avec un tiret au milieu.
Je ne change pas de page avec « entrée » mais lorsque je change de chapitre avec « saut de page » (juste avant le titre)
Titre : Titre principal pour celui du roman puis T2 pour les autres.
Pour une version .pdf ou plus tard une impression je peux souhaiter renvoyer le début de chapitre à une page impaire, dans ce cas je fais un saut manuel.
Pour ma version destinée à être convertie en e-pub
- pas de numéros de page (ce seraient des verrues au milieu du texte)
- pas obligé de travailler en A5 , le A4 fonctionne, c’est le format e-pub qui adaptera le tout à l’écran
- pas de table de matières c’est Calibre qui la produira à partir des titres
- je vérifie avec F11 dans Libre Office si mes « têtes de chapitre » sont bonnes et si je peux bien naviguer dans mon texte. C’est par là aussi, si je le souhaitais, que je peux modifier par exemple l’ordre des chapitres
Nota : en vue des impressions à venir ou de partages du texte en direction des différents partenaires je produis
Ce que je vais produire au final
– une version .odt avec en-tête et numéros de page
– la même chose transposée en .pdf (Libre Office le propose en 1 clic)
– une version odt « dépouillée » pouvant être convertie en e-pub sachant que Calibre peut convertir dans d’autres formats si besoin
– une version e-pub
