La mise en page du roman

Publié le Catégorisé comme publier un livre numérique ou e-book
bibliothèque
"Library Books" by Aleksi Tappura/ CC0 1.0

Le roman avance pas si mal. Hier, j’ai pris le temps de revenir sur la mise en page.
C’est une façon de visualiser ce que le livre pourra donner sous les yeux du lecteur, de repérer aussi le nombre de pages que fera le livre…

Le roman ne sortira probablement qu’en version numérique. Je me refuse à l’auto-édition, trop chère et je sais qu’il est difficile de trouver un éditeur..

En faisant le point sur ces questions de mise en page, je me suis rendu compte que la question n’était pas si simple !

Les conseils fantaisistes d’Internet

la correction

Force est de constater qu’on trouve tout et n’importe quoi !

Des généralités et parfois même des bêtises.

Il y aurait un relevé comparatif à faire…

Un des soucis provient à mon avis du fait que les sites ne distinguent pas toujours la différence entre une version numérique et une version papier…

Le numérique impose une certaine aération, une grande lisibilité…

Le papier répondra à d’autres règles, notamment celles imposées par les collections comme le souci aussi d’économiser le papier devenu cher ! Un éditeur papier voudra surtout pouvoir récupérer l’organisation du texte de façon claire : chapitres, sauts de page non fantaisistes…

Je reviens plus bas sur la petite « charte » de travail que je me donne…

Le choix des outils

Certes, on peut écrire un roman avec Word, mais ce traitement de textes s’encombre vite de code et n’est pas forcément le plus aisé pour produire des versions compatibles avec le numérique et les fameuses liseuses.

De toutes façons, je travaille sous Linux avec la suite Libre Office dans sa version 7.5 . J’y ai ajouté l’excellente extension Grammalecte qui va résoudre les fameuses questions d’espaces insécables et de correction…

J’avoue pour l’orthographe m’en tenir à l’orthographe « classique », à l’ancienne…

Je verrai également à utiliser probablement le logiciel libre Calibre. Le logiciel peut servir de liseuse numérique mais également permet d’éditer le texte dans le format voulu (EPUB ou Kindle…).

Un petit tour par la bibliothèque s’impose !

lectrice

Et là, on peut dire qu’on peut distinguer des constantes et de très grandes variantes ! Oui, il faut observer plusieurs livres imprimés !

Le titre du roman est parfois répété en haut de chaque page, ou parfois en alternance avec celui du chapitre sur la droite… Les textes sont plus ou moins aérés, les chapitres parfois introduits via une page de garde, les pages sont numérotées, à gauche pour les paires, à droite les impaires ou au centre, en général en bas, mais pas forcément … La pseudo règle de finir sur une page paire n’est pas toujours respectée… mais celle de commencer un chapitre sur une page impaire le semble. Ce qui fait qu’on laissera parfois vierge une page paire… Les paragraphes sont marqués par des alinéas, les débuts de chapitre laissent parfois un espace de plusieurs lignes…

Je ne vais pas vous faire un inventaire exhaustif. J’imagine qu’une thèse sur les mises en page doit être ou a été menée par quelque doctorant…

On note évidemment des évolutions selon les périodes, les formats et les collections… Ce qui compte, c’est la cohérence, la lisibilité et la constance. Et puis bien entendu, certains éditeurs imposent leur cahier des charges…

roman

Mon cahier des charges

Lisibilité – fluidité – simplicité !

  • format A5
  • police Linux Libertine
    • titre 16,1 pt
    • texte 12 pt
  • Numéro de pages : bas centré
  • saut de page par style (insertion / saut de page)
  • saut de page manuel dit « première page » non numéroté si le chapitre finit en impaire
  • Titre de chapitre en Titre 2 avec retrait de 5cm
  • paragraphes en :
    • corps de texte
    • alinéa avec retrait de première ligne
    • dialogues : tiret cadratin ou guillemets à la française si « citation insérée »

D’une manière générale, je privilégie une présentation du texte très aérée. Pour ce roman j’utilise des chapitres assez courts, un peu comme dans un feuilleton…

Je me suis également donné pour contrainte de ne pas couper une phrase en bas de page mais si besoin de la renvoyer à la page suivante. Cela permet me semble-t-il une meilleure facilité de lecture notamment sur écran. C’est une contrainte qui sans être appliquée à 100% commence à se voir dans l’édition papier.

J‘applique par ailleurs les règles « standard » du formatage automatique proposé par Grammalecte (césures, espaces insécables etc.).

Il me restera ensuite à travailler les pages de garde, le numéro ISBN à demander etc.

Une aide à la relecture

Si la matrice globale doit être posée assez vite, c’est aussi la structure de l’écrit qui va déterminer ensuite un certain nombre de choix. Peut-être que cela ne va pas apparaître d’emblée…

Je trouve enfin que cette présentation sous forme de « pré-maquette » favorise la relecture, le contrôle des répétitions ou des éventuelles incohérences de récit et de temps…

Et vous comment procédez-vous ?

pour info les images utilisées ici proviennent du site de ressources libres Undraw

à demain !

Par Vincent Breton

après avoir travaillé dans l'enseignement, je consacre une bonne part de mon temps à l'écriture. Je m''intéresse à l'idée de changer ma vie grâce à la poésie. J'écris un journal, de la fiction, de la poésie et des chansons.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *