« Mais quel est son prénom déjà ? » Même quand on la voit on ne s’en souvient pas.
Je cherchais comment résumer l’histoire… En réalité, résumer c’est choisir une entrée réductrice… mais voici la chanson du roman car si à l’école j’ai toujours détesté l’exercice… du coup, j’ai pondu cette petite chanson, cette amuserie…
Une chanson pour le roman

C’était une orpheline comme dans les romans …
C’était une orpheline, comme dans les romans Elle avait une cousine ça n’est pas l’important C’était une fille tranquille, qui ne dérange pas C’était la fille sage dont on ne parle pas Mais quel est son prénom déjà ? Même quand on la voit on ne s’en souvient pas Quel est son prénom ? C’était une fille gentille, elle sut choisir son gars Il n’était pas très beau et même moins que ça Elle voulut l’épouser et avoir des bébés Trois garçons, ce sera, elle avait décidé C’était une ménagère, qui ne rechignait pas Balais ou serpillière, torchon au bout du bras Elle veillait d’un œil d’aigle, sur la moindre poussière Résolue comme la fourmi ouvrière C’était pour ses quatre hommes, qu’elle se sacrifiait A leur service entier, toujours s’était livrée Esclave volontaire, vendant sa liberté Elle était bien la reine des mères au foyer C'était là son roman, c'était la son projet Une famille exemplaire que tous jalouseraient Mais le destin décide, parfois il est acide Et au jour de sa mort, si on ne parla de suicide… on dit…
Des femmes au service de leur famille
J’y reviendrai, mais quand même, si ça se passait dans les années 60-70, j’en vois encore beaucoup en 2023 qui turbinent gratuitement au service de leur famille…
Alors (parfois) elles ont des appareils ménagers. Non seulement ils ne les libèrent pas mais servent d’excuse à leur compagnon pour ne rien faire…
Ou bien, on entend ces gars venir nous dire « qu’ils aident à la maison ».
Le type qui dit qu’il « aide » croyant rendre service et faire plus que son devoir.
Ce n’est pas l’essentiel du roman, mais le modèle patriarcal associé à la société de consommation fut et reste beaucoup une belle hypocrisie…