Androgyne ?
Oui, j’aime les androgynes. « On qualifie une personne d’androgyne si son apparence ne permet pas facilement de déterminer si c’est une femme ou un homme. Le terme est dérivé de deux mots grecs : andros (l’homme, comme appartenance de genre) et gynè (la femme). On parle souvent d’allure (ou de look) androgyne. Il ne faut pas confondre l’androgynie avec l’hermaphrodisme : la première est une question d’apparence ou de ressenti, alors que le deuxième est un fait biologique. Une personne hermaphrodite (ou « intersexuée ») présente des caractéristiques physiques, génétiques et/ou hormonales qui ne sont pas exclusivement mâles ou exclusivement femelles, mais qui appartiennent soit typiquement aux deux, soit à aucun des deux. » SOS HOMOPHOBIE
Baudelaire : L’homme qui, dès le commencement, a été longtemps baigné dans la molle atmosphère de la femme, dans l’odeur de ses mains, de son sein, de ses genoux, de sa chevelure, de ses vêtements souples et flottants, (…) y a contracté une délicatesse d’épiderme et une distinction d’accent, une espèce d’androgynéité, sans lesquelles le génie le plus âpre et le plus viril reste, relativement à la perfection dans l’art, un être incomplet.« (Baudelaire, Paradis artificiels,1860, p. 445).
J’aime les androgynes
J'aime les androgynes, En jupe ou en jean Les filles, les garçons Robe ou pantalon J'aime les androgynes Qui ont les mains fines Ces gens dont on n'sait pas Si c'est fille ou gars J'aime les androgynes Même si l'on baragouine À propos de leur genre Des choses étranges J'aime les androgynes Personne ne devine Si leur indécision Est une imprécision J'aime les androgynes Et leur si douce mine Ces anges déchus Des peintres perdus J'aime les androgynes Leur pudeur divine Leur vie non binaire Leurs manières singulières J'aime les androgynes Mais pas qu'on les moque ! Que l'opprobre les saborde Et le mépris assassine J'aime les androgynes Pour ce qu'ils nous disent De mystérieux en nous Et puis c'est tout ... J'aime les androgynes
En souvenir de toi…
Et je me souviens de toi, avec qui j’ai voyagé chaque matin dans le train Bondy-Paris à la fin des années…. ,sans savoir dire jamais ni par tes tenues ou tes attitudes, si tu étais fille ou garçon… Tu étais dans cette délicatesse parfaite, dans cette grâce incroyable… et je n’eus la réponse que le dernier jour… mais ce n’était pas le plus important…
