Des tourterelles vierges dans la neige de tes épaules,
Tu balbuties, drôle !
C’est la fonte des eaux fraîches dans ta bouche
Tes papilles dans les Alpilles gouleyant goulûment
Leur joie féconde dans le poème didactique
L’encyclique papale a dit : voici l’heure venue
« Soleil fait fondre la neige ! »
« Gloire à la poésie ! »
Alléluia !
On apprend par le journal des grandes montagnes
Et l’écho du tambour clair sonnant par la vallée
Dieu, vient de démissionner!
Il a rendu son tablier dans l’herbe verte
Et court nu et dru
Pour chasser le Dahu !
Tout nu !
Sources ! Dégoulinez le ventre de la montagne
Bergers ! Buvez à la régalade l’oxygène vif à la zahato !
Enfant ! Pisse debout et droit contre le saule, beau soldat
Délaisse le ruisseau
Le printemps y met toute son eau
Son verbe par trop bavard
Et les galets
S’y font miroir
Ma jeunesse est dans les montagnes
Ces cavalcades dans les herbages
Il reste un rien de neige au coteau
Tes lèvres gelées mordent à ma peau
Tu ris, rose !
[in rue des Pommiers - février 2014]
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