C’est une chanson au final assez personnelle.
Au delà de ma propre mère, elle est dédiée à toutes celles qui se marièrent plus par convention que par conviction.
Toutes ces femmes qui pour élever leurs mômes durent renoncer à leur propre liberté. Toutes ces femmes encombrées d’enfants ou contraintes de les élever seules que l’homme soit parti ou resté à ne rien faire ou si peu…
Ma mère si elle ne s’était pas mariée, si elle n’avait pas eu d’enfant aurait certainement connu un autre destin, serait peut-être en vie. Elle n’était pas faite pour le mariage.
Quand elle s’est mariée, il fallait encore la signature du mari pour ouvrir un compte en banque. Quand elle a divorcé, il fallait encore de longues procédures et un certain goût d’indignité entachait la femme alors séparée. Les choses ont-elles vraiment changé ? Pas toujours, loin s’en faut.