Le site vous a proposé une semaine consacrée au thème du courage. Pour celles et ceux qui ont loupé les épisodes précédents, voici un récapitulatif qui vous permettra de retrouver aisément les différentes déclinaisons et réflexions proposées autour de ce sujet inépuisable. Peut-être vous retrouverez-vous dans ces quelques pensées ?
Un terme qui revient souvent
En demandant le mot courage dans le moteur interne du site, j’ai réalisé qu’il était présent dans 96 pages ou articles sur 533 au moment où j’écris. « Courageux » est repris 19 fois, « courageuse » 14 fois, « courageuses » 2 fois, « encouragement » 13 fois, « encouragements » 8 fois !
L’envie d’aborder cette question du courage, n’est peut-être pas venue par hasard.
Ce n’était qu’une première approche, sans dogmatisme. Il y aurait certainement d’autres façons d’aborder la question. Au fil des jours, la conviction que le courage est du côté de la poésie, capable de nous mettre en action en nous reliant au réel, a fini par s’imposer…
À l’abordage du courage !
Le 9 septembre, j’ai commencer à parler du courage en pensant à la façon dont il nous engage, lorsqu’il faut oser et prendre son courage à deux mains.
Puis je suis revenu sur cette formule souvent entendue, parfois dite et qui pourtant n’a rien de courageux en elle-même… Ce moment terrible du « bon courage ! »
Pour consoler un peu, j’ai partagé une chanson sur le courage, une vraie-fausse autobiographie… celle en tout cas de l’enfant et de l’adolescent qui entendent souvent invoquer le courage et s’interrogent sur le sens et le but de la vie… qui reste parfois difficile.
C’est alors le livre de Jacques Salomé « Le courage d’être soi » qui est revenu en mémoire. Mais quoi ? Il faudrait donc du courage pour être soi ? La question tourne autour de notre propension à nous brider les ailes nous-mêmes.
Un autre livre, best-seller au Japon et partout sur la planète, est venu secouer les lectrices et les lecteurs en osant promouvoir « le courage de ne pas être aimé ». « On ne peut pas plaire à tout le monde… » Accepter cela dans le monde des réseaux sociaux où il faut séduire pour ramener le plus de « followers » possible et gagner le plus de « likes » à chaque message, n’est pas anodin. Le livre ne répond pas à tout mais mérite le détour.
Un dernier article concluait provisoirement en proposant une approche autour du courage qui protège et résiste, du courage au service des autres – le vrai moteur, du courage fait pour nous transformer, mais aussi nous placer du côté de l’espoir en incluant en quelque sorte une dimension poétique, une forme d’utopie, visant à nous mettre en action dans le présent, au service du réel.
C’est aussi en cela que le courage m’apparaît alors une vertu cardinale au service des autres.
à bientôt !
